Par La Grâce du Nom de DIEU, Le Tout Miséricordieux, Le Très Miséricordieux.
Auteurs : Masoud Basiti & Zahra Moradi
Tout au long du cours universitaire "Qui sont les Chiites et que disent-ils?", nous examinerons l'émergence du Chiisme, traiterons des fondements de la croyance chiite et présenterons l'Islam authentique.
Chapitre 8 : Ma‘ad (Résurrection), le cinquième principe de la Croyance Chiite
Dans les chapitres précédents, nous avons parlé des fondements de la pensée chiite (Ilm et Aql) et étudié les principes de la croyance chiite, notamment le Tawhid, la Justice Divine, la Prophétie et l’Imamat. Dans ce chapitre, nous allons nous pencher sur le dernier principe de la croyance chiite, le Ma‘ad.
Le cinquième principe de la croyance chiite : Ma‘ad
Le mot Ma‘ad signifie littéralement retourner[1] et fait référence au retour de l’âme dans le corps le Jour de la Résurrection et du Jugement des actions terrestres de chaque humain, en présence de DIEU Exalté soit-IL.
Les Chiites croient que la vie dans ce monde ne représente qu’une petite partie de l’existence d’une personne. Après la mort du corps, l’âme continuera à vivre dans un monde appelé Barzakh[2]. Cependant, en un jour exceptionnel appelé le Jour de la Qiyamah[3] ou Résurrection, l’âme de chaque être humain retournera dans son corps, par Ordre et Puissance de DIEU, et chaque personne sera ressuscitée sous une forme physique afin qu’elle puisse être tenue responsable de ses œuvres et de ses actions dans le monde. Si une personne a accepté la vérité et a vécu en suivant son Aql dans le Dunya (le monde temporel dans lequel nous vivons aujourd’hui), elle obtiendra des Bénédictions Célestes. À l’inverse, si une personne a préféré suivre son ego et ses désirs plutôt que La Satisfaction de DIEU, elle sera punie pour ses actes inappropriés.
Le retour de l’âme dans le corps
Certaines personnes ont inventé l’idée de la réincarnation pour expliquer le fait que le monde actuel n’a pas la capacité de compenser les bonnes et mauvaises actions des humains. Les partisans de cette idée pensent qu’après la mort, l’âme de chaque personne réintègre le monde dans un nouveau corps. La nature de ce corps dépend de la façon dont la personne a vécu sa vie antérieure.
Les partisans de la réincarnation, qui se sont éloignés des conseils des Messagers Divins (AS), supposent que les personnes morales qui ont fait de bonnes actions mais ont été confrontées à des difficultés, à la pauvreté, à la maladie ou à l’oppression, recevront la récompense de leurs actions lors de leur prochaine réincarnation, dans une vie pleine de prospérité et de bonne santé. Par contre, ceux qui ont agi de manière immorale dans leur vie et ont tourmenté les gens se réincarneront sous la forme d’animaux, de plantes, d’objets ou d’humains malades et exclus, et seront affligés de souffrances spirituelles et physiques.
De telles idées ont été explicitement rejetées par DIEU - Exalté soit-IL - et Son Messager (PSLF)[4]. Selon les enseignements du Chiisme, l’âme humaine se sépare du corps après la mort et poursuit sa vie dans le monde du Barzakh jusqu’au Jour du Jugement[5]. Les Chiites croient que les âmes des bonnes personnes jouiront des Bénédictions et des Récompenses Divines au Barzakh, tandis que les âmes des mauvaises personnes seront dans un état de tourment et de chagrin[6]. Cela continuera jusqu’à ce que l’heure promise soit atteinte et que, par La Volonté et L’Ordre de DIEU, les âmes retournent dans leur corps et soient convoquées en présence de DIEU - Exalté soit-IL - pour répondre de chacune et de l’ensemble de leurs actions.
Le Prophète Mohammad (PSLF) a décrit comment auront lieu la mort et une autre vie pendant le Ma‘ad, de la manière suivante :
« Tu mourras comme si tu t’endors et tu revivras comme si tu te réveilles »[7].
Comment l’âme peut-elle retourner dans le corps après que celui-ci s’est décomposé ? Comment l’âme peut-elle revenir alors que les os de la plupart des gens se désintègrent intégralement en quelques décennies ? DIEU Tout-Puissant répond à cette question dans le Saint Coran :
« L’homme ne voit-il pas que NOUS l’avons créé d’une goutte de sperme ? […]
[…] Nous cite un exemple [équivoque], oublie qu’il est créé, dit : “Qui fera revivre les ossements tandis qu’ils sont désagrégés ?”
Dis : “Les fera revivre Celui qui les a créés une première fois,
car IL sait tout créer [et redonner la vie à tous les morts].
[…]
Celui qui a créé les cieux et la terre, ne peut-IL en créer de pareils ? […] »[8]
Exemples de Ma‘ad dans ce monde
DIEU Le Miséricordieux a montré aux gens des exemples de morts revenant à la vie, comme signes et leçons, afin qu’ils sortent du doute.
L’un de ces exemples est le réveil de la nature après le froid de l’hiver, ou la croissance des plantes dans une terre aride[9].
Un autre exemple est le retour à la vie des morts par les mains des Messagers Divins, avec La Permission de DIEU et grâce à Son Pouvoir. Par exemple, les Prophètes Moïse[10], Jésus[11] et Mohammad[12], ainsi que l’Imam Ali[13] et les autres Imams[14], que la Paix soit sur eux tous, ont ramené les morts à la vie en présence des gens, afin que ce soit une preuve pour eux que DIEU peut accorder une autre vie aux morts s’IL le veut.
Ce monde est une ferme pour l’Au-delà
Selon le Prophète Mohammad (PSLF), la courte vie de ce bas-monde est une ferme pour l’Akhira (l’Au-delà)[15]. Tout comme un agriculteur ne peut pas planter de l’orge dans sa ferme et s’attendre à récolter du blé, un être humain, qui n’a pas de bonnes intentions et ne fait pas de bonnes actions, ne doit pas s’attendre à des Récompenses et des Bénédictions Célestes dans le Royaume Éternel. Par conséquent, une personne souhaitant être dans le calme et la prospérité dans sa vie éternelle, et faire usage des Bénédictions Divines, doit s’efforcer de laisser derrière elle le meilleur d’elle-même pendant la courte période qu’elle vit dans ce monde.
Le lien entre le Ma‘ad et la Justice Divine
Dans ce monde, certains humains écoutent les instructions des Guides et Messagers Divins (AS) et, en surmontant leurs désirs égoïstes, s’engagent sur la voie confirmée par leur Aql. Certes, ils seront également confrontés à certaines difficultés dans cette voie. Par exemple, bien qu’ils puissent facilement usurper les droits et les richesses d’autrui et vivre dans une prospérité plus importante, ils devront plutôt travailler dans la difficulté et gagner leur vie de manière Halal [religieusement légal]. Bien qu’ils puissent utiliser le mensonge pour atteindre un statut élevé et une grande crédibilité, ils réfréneront leurs désirs égoïstes grâce à l’Aql et diront la vérité, même à leur désavantage.
À l’inverse, il y a des gens qui abusent facilement de la richesse, de la vie et de l’honneur des autres à travers l’oppression et la corruption et vivent dans le plaisir et la prospérité.
Serait-il logique que ces deux groupes partagent le même sort ? Est-ce conforme à l’Aql ? Serait-il acceptable que les malfaisants soient traités de la même façon que les bienfaisants ? Serait-il juste que les Pharaons, Genghis Khan et Hitler de ce monde s’en sortent impunément, sans aucune conséquence ou contrepartie, malgré les souffrances massives qu’ils ont causées ?
De toute évidence, non. Ainsi, de ce point de vue, le Ma‘ad a un lien plus étroit avec la Justice Divine[16]. DIEU le Très-Sage a attiré l’attention sur ce point en déclarant :
« Est-ce que ceux qui commettent les mauvaises actions comptent-ils que NOUS allons les traiter comme ceux qui croient [en DIEU] et font bon travail [utile aux hommes], dans leur vie et dans leur mort ? Comme ils jugent mal ! »[17]
D’après les enseignements des Ahlul Bayt (AS), ceux dont les droits ont été bafoués dans ce monde par d’autres personnes les verront restaurés par DIEU - Exalté soit-IL - dans l’Akhirah. Ainsi, les bonnes actions de la personne qui a bafoué les droits d’autrui seront données aux personnes qui ont été lésées. Si cette personne endettée (par sa transgression) n’a pas assez de bonnes actions, les péchés et les erreurs de la personne qui a été opprimée seront enlevés et ajoutés au transgresseur en guise de punition pour son oppression[18]. Par conséquent, il serait conforme à l’Aql d’écouter le conseil du Prophète Mohammad (PSLF) lorsqu’il a déclaré : « Scrutez vos actes avant qu’ils ne soient examinés en présence de DIEU »[19], et d’assumer les responsabilités que nous avons envers les autres.
Un tribunal humain ou divin ?
Il est vrai qu’un groupe de malfaisants et d’oppresseurs devront faire face aux conséquences, ou à une partie des conséquences de leurs actes, alors qu’ils sont encore en vie dans ce monde.
Il est également vrai que l’oppression et la corruption qu’une personne commet, revient parfois pour lui faire du mal.
En outre, il ne fait aucun doute que notre conscience elle-même peut faire partie de notre peine et nous faire souffrir en vivant les conséquences de nos actes.
Malgré tout, aucun des exemples susmentionnés n’est suffisamment universel (applicable à tout le monde) pour faire répondre de leurs actes chaque oppresseur et chaque malfaisant, selon leur niveau d’oppression et de péché. Par conséquent, il est toujours nécessaire qu’un jugement ait lieu pour rendre les humains responsables de leurs actes.
Cependant, aucun jugement ou tribunal humains ne peuvent prendre en compte tous les aspects des actions d’une personne et rendre des jugements justifiés pour chaque personne, sans aucune erreur. Si l’on présume que la personne dirigeant la procédure est très compétente et totalement honnête, quel juge, médiateur ou arbitre, peut prétendre connaître toutes les intentions d’un individu ? Or, ce sont les intentions qui donnent aux actions leur crédibilité[20]. Une action identique accomplie avec deux intentions différentes peut mériter des récompenses ou des punitions différentes. Cette question est tellement importante dans les enseignements chiites que, si une personne est physiquement ou financièrement incapable d’accomplir une bonne action mais qu’elle désire profondément la faire, elle sera récompensée pour son intention. À l’inverse, si une personne construit un hôpital pour les nécessiteux ou remplit l’estomac de quelqu’un qui a faim, dans l’intention de se montrer, elle ne recevra aucune récompense divine. Au contraire, comme son intention était de satisfaire ses désirs égoïstes, elle obtiendra tout au plus ce qu’elle recherchait dans ce monde (c’est-à-dire elle sera remerciée, son nom sera mentionné favorablement et elle obtiendra le sentiment agréable qu’elle recherchait)[21]. Quel tribunal humain possède la connaissance et la capacité de prendre en compte ces détails et de rendre un jugement final en considérant tous les aspects d’une action[22] ?
De plus, certaines actions, qu’elles soient bonnes ou mauvaises, sont d’une nature qui n’entraîne pas de rétribution significative, juste, dans ce monde. Par exemple, quelle justice peut-on rendre à une personne qui a torturé des milliers d’êtres humains innocents et les a tués ? Serait-il possible de la punir pour chacun de ses meurtres ? Ou quelle récompense terrestre pourrait-on imaginer pour quelqu’un qui a écrit un livre qui a permis à des milliers de personnes d’être guidées et qui continue de l’être après sa propre mort ?
On peut donc conclure que ce monde n’a pas la capacité d’effectuer un jugement complet, en prenant en compte tous les aspects des bonnes ou mauvaises actions. Il est donc nécessaire d’avoir recours au Jugement Divin pour tenir les êtres humains responsables de leurs actions et de leur comportement de manière juste. DIEU Le Miséricordieux déclare que :
« Ce Jour-là, les gens sortiront [de leur sépulcre] par groupes pour qu’on leur montre leurs actes. Quiconque aura fait le poids d’un atome de bien le verra, Quiconque aura fait le poids d’un atome de mal le verra. »[23]
Une remarque pour ceux qui doutent du Ma‘ad
Tous les Messagers Divins (AS), en plus de faire connaître la religion (en présentant un plan et une méthode de vie), ont insisté sur le fait que la vie des êtres humains ne se limite pas à la courte vie de ce monde. Il existe au contraire un autre monde après celui-ci, dans lequel ils seront bénis par des Bénédictions Célestes ou punis par des Châtiments Infernaux, proportionnellement à la conformité de leur vie avec La Satisfaction du Créateur. En substance, le Ma‘ad est une garantie religieuse que la justice sera rendue. S’il n’y avait pas d’espoir de justice après la mort, beaucoup de gens chercheraient à obtenir le maximum de plaisir du bas-monde, même au prix de la violation des droits d’autrui.
Cependant, une remarque doit être faite pour ceux qui ont des doutes sur le Ma‘ad : qu’est-ce ceux qui croient en la vie après la mort ont à perdre, à part une petite quantité des plaisirs transitoires de ce monde ? À l’inverse, si la vie après la mort est vraie, qu’est-ce que ceux qui n’y croient pas ont à perdre ? La Prospérité, la Paix et les Bénédictions Divines Éternelles[24] !
Le résultat de la croyance au Ma‘ad
Une personne, qui croit au principe du Ma‘ad et au retour ultime à DIEU - Exalté sit-IL, sera prudente dans ses actes et ses intentions et évitera les mauvais caractères. Elle ne mentira pas facilement, ne portera pas atteinte aux droits d’autrui, ne sera pas avide de richesse temporaire et ne trahira pas les autres.
Une personne qui croit que son destin éternel dépend de ce monde bref et éphémère ne gaspillera pas son temps limité à des choses sans valeur.
Une personne qui voit DIEU Tout-Puissant être Témoin de tous ses états intérieurs, et qui sait que tôt ou tard elle sera ramenée à LUI, ne se perdra pas dans les hauts et les bas de la vie et mettra sa confiance en DIEU - Exalté soit-IL - dans ses difficultés. Elle saura que ni les luttes ni les peines de ce monde ne sont permanentes, pas plus que les joies et les plaisirs. Au contraire, à la fin, chacun reviendra à DIEU - Exalté soit-IL - et verra les résultats de ses bonnes et mauvaises actions.
إِنَّا لِلَّهِ وَ إِنَّا إِلَيْهِ راجِعُون[25]
« […] Nous sommes à DIEU, nous retournerons à LUI. »
Points principaux du chapitre 8 :
- Le Ma‘ad est l’un des principes essentiels de la croyance chiite et fait référence à l’instauration du Jour du Jugement, à la punition ou à la récompense des êtres humains pour leurs actions et leurs intentions dans le Dunya (le monde temporel dans lequel nous vivons aujourd’hui) et à leur vie éternelle après la mort.
- Selon les enseignements chiites, l’âme continuera à exister après la mort dans un monde appelé Barzakh. Puis, au Jour du Jugement, sur Ordre de DIEU, les âmes retourneront dans leur corps. Les Chiites rejettent la réincarnation.
- Si le Ma‘ad n’existait pas, le sort des bienfaisants et celui des oppresseurs seraient égaux. Cela va à l’encontre de la justice.
- Ce monde n’a pas la capacité de donner les conséquences pour toutes les bonnes et mauvaises actions. Par conséquent, il est nécessaire qu’il y ait un Jugement Divin pour les actes et le comportement de tous les êtres humains.
- Sans la croyance au Ma‘ad, les enseignements et les projets du Prophète (PSLF), présentés sous forme de religion, n’auraient pas de garantie exécutoire.
- Si le Ma‘ad n’est pas vrai, ceux qui croient en la vie après la mort ne perdront rien d’autre qu’une petite partie des plaisirs éphémères de ce monde. Cependant, si le Ma‘ad est vrai, ceux qui n’y croient pas perdront la paix et la prospérité éternelles.
- En conséquence de la croyance au Ma‘ad, une personne éloignera d’elle les mauvais caractères. Elle s’abstiendra de gaspiller son temps limité en actions inutiles. Elle restera ferme face aux épreuves de la vie. Elle tiendra toujours compte du fait que DIEU - Exalté soit-IL - lui montrera bientôt les conséquences de ses bonnes et mauvaises actions lorsqu’elle prendra des décisions.
و الْمَعَادُ يقال للعود و للزّمان الذي يَعُودُ فيه، و قد يكون للمكان الذي يَعُودُ إليه
Autrement dit : Ma‘ad signifie retourner, ainsi que le temps pendant lequel on retourne et le lieu où l’on retourne (c’est à la fois le mot pour le verbe et le mot pour le lieu et le temps). Dans : Raghib, Mufradat Alfadh al-Quran, p. 594.
[2] Le mot Barzakh signifie littéralement « le tampon entre deux choses » et fait référence à « l’intervalle entre le Dunya (le monde temporel dans lequel nous vivons aujourd’hui) et l’Akhira ». Dans : Lisan al-Arab, Volume 3, p. 8.
DIEU - Exalté soit-IL - déclare dans le Saint Coran :
مِنْ وَرائِهِمْ بَرْزَخٌ إِلى يَوْمِ يُبْعَثُون
« […] Devant eux il y a un monde intermédiaire [ce n’est pas dans leur intérêt de retourner à la vie terrestre] jusqu’au jour où ils seront ressuscités. » Le Saint Coran, Sourate Al-Mu_minune {23:100}. Traduction par Dr. G. H. Abolqasemi Fakhri, Publication Ansariyan - Qom.
Ndt : Le terme arabe traduit ici en français par « monde intermédiaire » est « بَرْزَخٌ » qui se lit Barzakhun.
[3] « Qiyamah vient du mot Qiyam, qui signifie s’élever. Il fait référence à l’élévation des gens depuis le premier [monde] et à leur présence dans le monde après la mort ». Dans : Lisan al-Arab, Volume 12, p. 506.
« Qiyamah signifie l’état et le lever qui se produit subitement chez une personne et se réfère à la Résurrection ». Dans : Raghib, Mufradat Alfadh al-Quran, p. 691.
[4] Par exemple, DIEU Tout-Puissant déclare dans le Saint Coran :
حَتّى إِذا جاءَ أَحَدَهُمُ الْمَوْتُ قالَ رَبِّ ارْجِعُونِ* لَعَلِّی أَعْمَلُ صالِحاً فِیما تَرَکْتُ کَلاّ إِنَّها کَلِمَةٌ هُوَ قائِلُها وَ مِنْ وَرائِهِمْ بَرْزَخٌ إِلى یَوْمِ یُبْعَثُونَ
« Quand la mort vient à l’un d’eux (idolâtres, polythéistes, impies, …), il dit : “Seigneur, retourne-moi [à la vie terrestre], afin d’agir pieusement en (réparer) ce que j’ai omis.” Non point ! c’est simplement une parole qu’il prononce. Devant eux il y a un monde intermédiaire [ce n’est pas dans leur intérêt de retourner à la vie terrestre] jusqu’au jour où ils seront ressuscités. » Le Saint Coran, Sourate Al-Mu_minune {23:99-100}. Traduction par Dr. G. H. Abolqasemi Fakhri, Publication Ansariyan - Qom.
Ndt : Dans la version anglaise du présent livre, ces versets ont été traduits en conservant les mots arabes translittérés quand cela est nécessaire pour la démonstration. Ainsi, il est précisé « Dunya » à la place de « vie terrestre » et « Barzakh » à la place de « monde intermédiaire ».
De plus, l’Imam Ali Al-Redha (AS), le huitième successeur du Prophète Mohammad (PSLF) a déclaré :
مَنْ قَالَ بِالتَّنَاسُخِ فَهُوَ كَافِرٌ بِاللَّهِ الْعَظِيمِ يُكَذِّبُ بِالْجَنَّةِ وَ النَّار
Autrement dit : Quelqu’un qui croit en la réincarnation a commis Kufr [la mécréance] envers DIEU et a considéré le Paradis et l’Enfer comme irréels. Dans : Bihar al-Anwar, Volume 4, p. 320.
[5] Se référer à la note explicative numéro 2.
[6] Le Sceau des Prophètes (PSLF) a déclaré :
إِنَّ أَحَدَكُمْ إِذَا مَاتَ عُرِضَ عَلَيْهِ مَقْعَدُهُ بِالْغَدَاةِ وَ الْعَشِيِّ إِنْ كَانَ مِنْ أَهْلِ الْجَنَّةِ فَمِنَ الْجَنَّةِ وَ إِنْ كَانَ مِنْ أَهْلِ النَّارِ فَمِنَ النَّارِ فَيُقَالُ هَذَا مَقْعَدُكَ حَتَّى نَبْعَثَكَ يَوْمَ الْقِيَامَة
Autrement dit : Lorsque l’un d’entre vous quittera le monde, sa place lui sera présentée le matin et le soir. S’il est parmi les habitants du Paradis, sa place sera au Paradis, et s’il est parmi les habitants de l’Enfer, sa place sera en Enfer. Et il lui sera dit que tel est ton statut jusqu’à ce que DIEU t’assigne à la Qiyamah. Dans : Bihar al-Anwar, Volume 6, p. 275.
لَتَمُوتُنَّ كَمَا تَنَامُونَ وَ لَتَبْعَثُنَّ كَمَا تَسْتَيْقِظُون
Dans : Bihar al-Anwar, Volume 7, p. 47.
أَوَ لَمْ يَرَ الْإِنْسانُ أَنَّا خَلَقْناهُ مِنْ نُطْفَةٍ فَإِذا هُوَ خَصِيمٌ مُبِينٌ * وَ ضَرَبَ لَنا مَثَلًا وَ نَسِيَ خَلْقَهُ قالَ مَنْ يُحْيِ الْعِظامَ وَ هِيَ رَمِيمٌ * قُلْ يُحْيِيهَا الَّذِي أَنْشَأَها أَوَّلَ مَرَّةٍ وَ هُوَ بِكُلِّ خَلْقٍ عَلِيمٌ ... أَوَ لَيْسَ الَّذِي خَلَقَ السَّماواتِ وَ الْأَرْضَ بِقادِرٍ عَلى أَنْ يَخْلُقَ مِثْلَهُمْ بَلى وَ هُوَ الْخَلَّاقُ الْعَلِيمُ *إِنَّما أَمْرُهُ إِذا أَرادَ شَيْئاً أَنْ يَقُولَ لَهُ كُنْ فَيَكُونُ
Le Saint Coran, Sourate Ya-Sin {36:77-82}. Traduction par Dr. G. H. Abolqasemi Fakhri, Publication Ansariyan - Qom.
[9] DIEU Tout-Puissant déclare dans le Saint Coran :
وَ اللَّهُ الَّذِي أَرْسَلَ الرِّياحَ فَتُثِيرُ سَحاباً فَسُقْناهُ إِلى بَلَدٍ مَيِّتٍ فَأَحْيَيْنا بِهِ الْأَرْضَ بَعْدَ مَوْتِها كَذلِكَ النُّشُور
« DIEU est Celui qui envoie les vents pour mettre en mouvement les nuages. NOUS (DIEU) les poussons [ces nuages] vers une terre morte [desséchée]. NOUS revivifions par eux un sol qui est mort (desséché). Ainsi [se fera] la Résurrection. » Le Saint Coran, Sourate Fatir {35:9}. Traduction par Dr. G. H. Abolqasemi Fakhri, Publication Ansariyan - Qom.
[10] Un des Enfants d’Israël a été tué. Il y avait un désaccord dans sa tribu sur l’identité du meurtrier. Le Prophète Moïse (AS), avec La Permission et Le Pouvoir de DIEU, ramena la victime à la vie pour révéler le nom du meurtrier. Pour plus de détails sur cet événement, se reporter au Saint Coran, Sourate Al-Baqarah {2:67-73}. Également dans : Bihar al-Anwar, Volume 13, p. 266.
[11] L’un des miracles du Prophète Jésus (AS), mentionné à la fois dans la Sainte Bible et le Saint Coran, est le retour à la vie des morts par ses mains. Par exemple, voir :
وَ إِذْ تُخْرِجُ الْمَوْتى بِإِذْنِي
« […] avec Ma Permission (par Ma Volonté) tu revivifiais les morts ; […] ». Le Saint Coran, Sourate Al-Ma_idah {5:110}. Traduction par Dr. G. H. Abolqasemi Fakhri, Publication Ansariyan - Qom.
Voir également la Sainte Bible, L’Evangile selon Jean (11:1-44).
[12] Par exemple, se référer à l’épisode du retour à la vie de deux enfants par les mains du Prophète Mohammad (PSLF) dans : Bihar al-Anwar, Volume 18, p. 16.
[13] Par exemple, se référer à l’épisode du retour à la vie de Sem, le fils du Prophète Noé (AS) par l’Imam Ali (AS) à la demande d’un groupe de non-musulmans au Yémen dans : Bihar al-Anwar, Volume 41, p. 212.
[14] Par exemple, se référer à l’épisode du retour à la vie d’un nourrisson par les mains de l’Imam Mohammad Al-Baqer (AS), le cinquième successeur du Prophète Mohammad (PSLF) dans : al-Hidaya al-Kubra, p. 306.
الدُّنْيَا مَزْرَعَةُ الْآخِرَة
Dans : Majmu’a Warram, Volume 1, p. 183.
[16] Le Prophète Mohammad (PSLF) a déclaré :
سُبْحَانَ الَّذِي فِي الْقِيَامَةِ عَدْلُه
Autrement dit : Exalté soit-IL [DIEU] dont la Justice [deviendra évidente] durant la Qiyamah. Dans : Kaf‘ami, al-Misbah, p. 661.
أَمْ حَسِبَ اَلَّذِينَ اِجْتَرَحُوا اَلسَّيِّئٰاتِ أَنْ نَجْعَلَهُمْ كَالَّذِينَ آمَنُوا وَ عَمِلُوا اَلصّٰالِحٰاتِ سَوٰاءً مَحْيٰاهُمْ وَ مَمٰاتُهُمْ سٰاءَ مٰا يَحْكُمُونَ
Le Saint Coran, Sourate Al-Jathiya {45:21}. Traduction par Dr. G. H. Abolqasemi Fakhri, Publication Ansariyan - Qom.
Le Saint Coran précise également :
أَمْ نَجْعَلُ الَّذينَ آمَنُوا وَ عَمِلُوا الصَّالِحاتِ كَالْمُفْسِدينَ فِي الْأَرْضِ أَمْ نَجْعَلُ الْمُتَّقينَ كَالْفُجَّار
« Traiterons-NOUS les croyants qui travaillent bien (pour la cause de DIEU, utile à la société humaine et à eux-mêmes) à l’égal de ceux qui ont répandu la corruption sur la terre ? Traiterons-NOUS ceux qui sont pieux à l’égal des pervers ? » Le Saint Coran, Sourate Saad {38:28}. Traduction par Dr. G. H. Abolqasemi Fakhri, Publication Ansariyan - Qom.
[18] L’Imam Mohammad Al-Baqer (AS), ou l’Imam Ja‘far Al-Sadeq (AS), a déclaré :
يُؤْتَى يَوْمَ الْقِيَامَةِ بِصَاحِبِ الدَّيْنِ يَشْكُو الْوَحْشَةَ فَإِنْ كَانَتْ لَهُ حَسَنَاتٌ أُخِذَ مِنْهُ لِصَاحِبِ الدَّيْنِ وَ قَالَ وَ إِنْ لَمْ تَكُنْ لَهُ حَسَنَاتٌ أُلْقِيَ عَلَيْهِ مِنْ سَيِّئَاتِ صَاحِبِ الدَّيْن
Autrement dit : On fera sortir l’endetté le Jour du Jugement alors qu’il est extrêmement craintif et inquiet. S’il a de bonnes actions, elles lui seront prises et données à celui à qui il doit, et s’il n’a pas de bonnes actions, les péchés du débiteur lui seront pris et donnés à celui qui est endetté. Dans : Bihar al-Anwar, Volume 7, p. 274.
حَاسِبُوا أَنْفُسَكُمْ قَبْلَ أَنْ تُحَاسَبُوا وَ زِنُوهَا قَبْلَ أَنْ تُوزَنُوا وَ تَجَهَّزُوا لِلْعَرْضِ الْأَكْبَر
Autrement dit : Avant que votre compte ne soit examiné, vous devriez le scruter vous-même, et avant que vos actes ne soient pesés avec le Mizan [la Balance Divine du Jour du Jugement], évaluez-les vous-même et préparez-vous ainsi à la grande exposition des actes. Dans : Bihar al-Anwar, Volume 67, p. 73.
إِنَّمَا الْأَعْمَالُ بِالنِّيَّاتِ وَ إِنَّمَا لِكُلِّ امْرِئٍ مَا نَوَى فَمَنْ كَانَتْ هِجْرَتُهُ إِلَى اللَّهِ وَ رَسُولِهِ فَهِجْرَتُهُ إِلَى اللَّهِ وَ رَسُولِهِ وَ مَنْ كَانَتْ هِجْرَتُهُ إِلَى دُنْيَا يُصِيبُهَا أَوِ امْرَأَةٍ يَتَزَوَّجُهَا فَهِجْرَتُهُ إِلَى مَا هَاجَرَ إِلَيْه
Autrement dit : La valeur des actions est fonction de leurs intentions. Et chaque personne en tirera profit selon ses intentions. Une personne qui se déplace pour l’Amour de DIEU et de Son Messager, sa Hijrah [migration] sera pour l’Amour de DIEU et de Son Messager (elle atteindra ce but élevé). Cependant, si quelqu’un fait quelque chose afin d’atteindre un statut pour les statuts de ce monde, ou (par exemple) entreprend une action pour épouser une personne particulière, il n’atteindra rien d’autre que ce but. Dans : Bihar al-Anwar, Volume 67, p. 211.
[21] Se référer à la note explicative précédente.
[22] DIEU - Exalté soit-IL - indique que :
يَعْلَمُ اَلسِّرَّ وَ أَخْفى
« […] [DIEU] connaît bien le secret et ce qui est plus intime [que le secret ; car c’est LUI Le Créateur]. » Le Saint Coran, Sourate Taha {20:7}. Traduction par Dr. G. H. Abolqasemi Fakhri, Publication Ansariyan - Qom.
يَوْمَئِذٍ يَصْدُرُ النَّاسُ أَشْتَاتاً لِّيُرَوْاْ أَعْمَالَهُمْ * فَمَنْ يَعْمَلْ مِثْقالَ ذَرَّةٍ خَيْراً يَرَه * وَ مَنْ يَعْمَلْ مِثْقالَ ذَرَّةٍ شَرًّا يَرَه
Le Saint Coran, Sourate Al-Zalzalah {99:6-8}. Traduction par Dr. G. H. Abolqasemi Fakhri, Publication Ansariyan - Qom.
[24] L’Imam Ali Al-Redha (AS), a dit à l’un des négateurs du Ma‘ad et du Jour du Jugement :
أَيُّهَا الرَّجُلُ أَ رَأَيْتَ إِنْ كَانَ الْقَوْلُ قَوْلَكُمْ وَ لَيْسَ هُوَ كَمَا تَقُولُونَ أَ لَسْنَا وَ إِيَّاكُمْ شَرَعاً سَوَاءً لَا يَضُرُّنَا مَا صَلَّيْنَا وَ صُمْنَا وَ ... إِنْ يَكُنْ الْقَوْلُ قَوْلَنَا وَ هُوَ كَمَا نَقُولُ أَ لَسْتُمْ قَدْ هَلَكْتُمْ وَ نَجَوْنَا
Autrement dit : Si la vérité est avec vous [et qu’il n’y a pas de Jour de la Résurrection], ce qui n’est pas le cas, n’est-ce pas que nous et vous serons égaux ? Et de ce que nous avons prié et jeûné et [...] ne nous apportera aucun préjudice ou perte. Mais si la vérité est avec nous, ce qui est le cas, n’est-ce pas que vous périrez et que nous serons sauvés ? Dans : Bihar al-Anwar, Volume 3, p. 36.
[25] Le Saint Coran, Sourate Al-Baqarah {2:156}. Traduction par Dr. G. H. Abolqasemi Fakhri, Publication Ansariyan - Qom.